L’art du résumé : formez-vous avant d’utiliser l’IA

Aujourd’hui je vous partage une réflexion que j’ai depuis un moment, et qui concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle pour rédiger des textes optimisés pour le référencement naturel.

Lorsque vous décidez de prendre la parole sur un sujet,  vous commencez généralement  par vous documenter de manière à pouvoir restituer l’ensemble des informations qui entrent dans votre angle (une base du journalisme).

Historiquement, faire de la rédaction web, ça consistait à : 

  1. Taper la requête cible sur Google ;
  2. Prendre les 3, 4 ou 5 premiers articles qui sortaient dans le search ; 
  3. Faire une synthèse de ces différents articles ;
  4. Produire un nombre de mots supérieur à la moyenne des articles de votre d’origine.

→ Cette technique est largement périmée ! 

Et ce pour tout un tas de raisons, la principale est que, la plupart des rédacteurs se mettant à utiliser des IA pour générer des contenus rédactionnels, la masse de connaissance recyclée disponible sur internet explose. 

Conclusion : Google est assoiffé de tout savoir nouveau et authentique. En bref, si vous voulez propulser vos contenus dans le search, désormais, c’est l’expertise qui prime !

Ça veut dire que la synthèse ne sert plus à rien ?

Pas si vite, papillon…

 

 

Synthèse et résumé : les piliers d’un article qui intéresse

Pour produire un article de qualité, il faut maîtriser deux techniques fondamentales dans l’écriture : 

  1. La synthèse, qui consiste à rassembler des informations issues de différentes sources ;
  2. Le résumé, qui vise à raccourcir un développement tout en gardant les informations importantes.

En matière de synthèse, on peut difficilement reprocher aux IA de ne pas faire le taf. Vous allez sur ChatGPT et posez n’importe quelle  question : le résultat est assez prodigieux et vous fait souvent gagner un temps considérable.

Au passage, Google n’a aucun problème à ce que vous ayez recours à l’intelligence artificielle pour rédiger vos articles de blog.

Cependant, prendre ce raccourci magique pour écrire vous épargne le vrai travail de documentation. 9a a l’air magique, mais dans les faits, vous faites l’économie de la formation. Exit l’esprit critique… En somme, vous ne savez pas de quoi vous parlez. L’IA a pris le contrôle.

Alors ici, pour moi, il y a deux choses importantes : 

  1. Je vous conseille de faire le travail de documentation d’abord, et de challenger votre apprentissage en demandant un plan d’article à l’IA ensuite. Dans cet ordre, vous êtes moins susceptible de vous faire matrixer par la technologie ! ;
  2. Ensuite, si vraiment vous ne pouvez vous permettre de passer trop de temps à vous former, utilisez plutôt Perplexity, ou un autre outil qui, en plus de vous structurer des réponses en intelligence artificielle, va sourcer ses réponses et ainsi vous permettre de vérifier vos informations avant de les publier.

Pour ma part, je suis toujours très content quand l’IA va me chercher une information cruciale qui se trouvait au fond d’un chapitre de thèse de 50 pages, et que, de toute façon, je n’aurais pas eu le temps de lire. C’est juste de l’or en barre !

 

Le ratio pertinence / intention de recherche : un challenge impossible pour l’IA

Là où ça se complique, c’est sur le résumé.

Désolé, je vous ai mis en haleine un peu trop longtemps pour en arriver à ce point de douleur, mais en fait, il est fondamental.

Et si vous voulez performer dans votre rédaction web, c’est ça que vous devez comprendre.

En fait quand vous demandez à ChatGPT de vous renseigner sur un sujet en lui disant par exemple : “voici le thème de mon article, quels sont les 3 ou 4 grandes sections que je devrais développer sous forme de H2 ?”, eh bien l’IA va généralement générer des sections couvrant les différents sujets associés à votre requête ou titre. Et en bon esclave qui se respecte, ChatGPT va produire des sections de taille à peu près équivalente.

→ C’est à ce moment précis que vous allez perdre vos lecteurs.

Tout ce que l’IA a généré rentre dans votre angle et répond correctement au prompt que vosu avez produit. 

Et pourtant : 

  • Certaines sections méritent d’être développées ;
  • D’autres d’être raccourcies ;
  • Certaines devraient être supprimées, ou fusionnées.

Au final, suivant l’intention de rechercher de l’internaute, et le format de réponse attendu, vous devez “resizer” chaque section pour qu’elle serve un objectif clair : délivrer un maximum de sens en un maximum de mots.

Or, cette ambition, vous ne pouvez pas la déléguer à une IA. C’est votre ingénierie rédactionnelle qui garantit une réponse adaptée à la question qu’elle traite. Et si vous doutez encore de cette affirmation, demandez-vous quels critères d’évaluation vont permettre à l’IA de redimensionner chaque partie du texte…

 

 

L’IA travaille pour vous, pas l’inverse

Conclusion : si vous avez fait une école de journalisme, ou si – comme moi – vous avez beaucoup écrit, et réalisé de nombreuses analyses de performance d’articles de blog, alors vous êtes capable de vous rendre compte qu’il est vital d’adapter la densité de votre littérature au format de réponse qu’attend l’internaute.

Utiliser l’IA, c’est bien, mais il faut d’abord maîtriser les techniques de base de l’écriture.

Dans cet article, nous en avons exploré deux : la synthèse, et le résumé.

Ajoutez à cela la capacité à trouver et respecter un angle, et il deviendra beaucoup simple – et naturel – d’identifier les réponses déficientes proposées par l’IA. Avec le temps, vous pourrez d’ailleurs améliorer vos prompts SEO et entraîner les algorithmes avec des consignes plus efficaces.

Bref, on y reviendra toujours : l’art de la synthèse et du résumé ! 


✍️ Contenu créé sans intelligence artificielle.

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